lundi 31 mai 2010

Collectorserie : l’art digital sur son mobile

Les nouvelles technologies se développent à vitesse grand V, et avec elles les supports de communication. Dans une mouvance orientée vers la portabilité maximale, les nouveaux appareils permettent d’emporter « sa maison » avec soi, iPhone en tête. On trimballe ses photos, ses vidéos, ses amis. L’art ne devait pas rester en arrière, et on peut désormais l’acquérir directement sur son mobile. C’est ce que propose Collectorserie, concept créé par le label Dalbin. Des vidéos  numérotées peuvent être téléchargées directement via une application iPhone/iPad pour être ensuite lues sur un écran d’ordinateur ou de télévision. Un certificat d’authenticité est ensuite envoyé à l’acquéreur. Collectorserie ouvre la voie vers une nouvelle façon pour les collectionneurs d’acquérir de l’art. C’est aussi la possibilité pour les artistes de s’adresser au plus grand nombre puisque l’œuvre est visible de n’importe où et non plus cantonnée à une galerie.

vendredi 28 mai 2010

50ème édition du festival du film d’animation d’Annecy

Depuis 1960, le Festival du film d’animation d’Annecy s’est imposé comme le rendez-vous mondial le plus important consacré à ce domaine. Chaque année, le festival permet de mettre en avant les créations d’animateurs reconnus et de jeunes talents. En-dehors de la découverte des derniers chefs-d’œuvre animés, le festival est également un lieu de rencontre entre les artistes et les professionnels. Le Mifa (Marché international du film d’animation) se tiendra en parallèle du festival du 9 au 11 juin. Il permettra de favoriser les rencontres et de faciliter la réalisation des projets et la circulation des œuvres. Au sein du festival, des conférences sont organisées afin d’anticiper les évolutions techniques, artistiques et économiques d’un secteur du secteur. Rendez-vous à Annecy du 7 au 12 juin pour un festival célébrant son cinquantième anniversaire, un hommage à l’histoire et à l’évolution du film d’animation.


jeudi 27 mai 2010

Digitalarti, plate-forme communautaire dédiée à l’art digital

Le projet Digitalarti s’adresse aux artistes et professionnels de l’art numérique. Créé par Digital Art International, le site a pour vocation de présenter l’actualité du monde de l’art digital. Lancé en mai 2009, Digitalarti est une mine d’informations. Les amateurs d’art digital y trouveront certainement leur bonheur, entre informations sur les artistes, les festivals ou encore l’évolution de cette forme d’art. Idéal pour tous ceux qui souhaitent s’initier à l’art digital, Digitalarti couvre un vaste domaine et apporte une information non exhaustive mais assez complète. Et pour ceux qui ne maîtrisent pas la langue de Shakespeare, il existe une version française.

mercredi 26 mai 2010

Gauloises : quand décalage rime avec image


S’il est une caractéristique qu’on ne peut nier aux Gauloises, c’est bien le décalage dont la marque a su faire preuve depuis ses débuts. L’image des Gauloises a toujours fait partie d’une volonté de se positionner comme une marque jeune, populaire, attractive, parfois impertinente, jouant sur les codes. Si le casque à ailettes s’est très vite imposé comme symbole de la marque, l’humour et le décalage ont été utilisés de façon récurrente et fait des Gauloises des cigarettes dont l’image s’est développée autour de visuels et de publicités qui attirent l’œil et font souvent sourire.

mardi 25 mai 2010

Ouverture de l’AlhóndigaBilbao, centre socioculturel d’un genre nouveau

Depuis le jeudi 20 mai, Bilbao connaît le renouveau d’un bâtiment existant depuis 1909, l’Alhóndiga, imaginé par Ricardi Bastida. Dans cette ancien entrepôt à vin cohabitent aujourd’hui différents espaces liés à la culture, à la connaissance, au sport et à la distraction. Un espace pluriculturel destiné à attirer une foule complexe, diversifiée, souhaitant découvrir la culture autrement. C’est le designer Philippe Starck qui a redessiné la structure du bâtiment. Expositions, conférences, espaces de loisirs seront ouverts à tous, dans un esprit de partage moderne. Avant même son ouverture, l’AlhóndigaBilbao a créé un partenariat avec la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image. Abritant déjà le musée Guggenheim, Bilbao s’impose désormais comme une destination majeure pour les amateurs d’art avec l’ouverture de ce nouveau centre.

vendredi 21 mai 2010

L’art numérique au cinéma, l’exemple d’Avatar

Depuis quelques années déjà, le numérique fait salle comble dans les cinémas de l’Hexagone et du monde entier. Expérience initiée aux Etats-Unis, le cinéma en numérique a réussi à se frayer un chemin dans les salles malgré le coût de l’installation. L’industrie du cinéma, pour utiliser les capacités du numérique, a dû s’adapter et l’avènement de la 3D a relancé la machine créatrice.

C’est avec le film Avatar, le plus cher de l’histoire du cinéma, que l’envergure du numérique a été dévoilée. Si de nombreux films avaient déjà balisé le chemin, avec des couleurs et une netteté d’image encore inégalées, Avatar opère une rupture. Le film, réalisé en 3D, bénéficie de toutes les avancées techniques en matière de cinéma. Les décors, les personnages, tout est numérique, et pourtant le film est d’un réalisme époustouflant.

C’est à ce titre qu’on peut parler d’art numérique, dans le sens où l’imaginaire artistique prend le pas sur les contraintes habituelles du cinéma. A y regarder de plus près, les images d’Avatar tiennent plus de la création artistique que d’un jeu d’effets spéciaux. Si ces derniers sont présents tout au long du film, ils s’effacent devant la beauté des images. Prises une à une, ces images pourraient presque être des tableaux numériques à part entière, emplies d’un lyrisme onirique sans précédent.

Avec Avatar, le cinéma se rapproche plus que jamais d’une autre forme d’art : la peinture. L’éclat des images, la richesse des couleurs et la magie des décors en font un film visuellement édifiant. Grâce à cette réussite, la création graphique s’imposera sans nul doute comme l’un des enjeux majeurs du cinéma de demain. Il y a donc fort à parier que l’avenir nous réserve de belles surprises en matière d’images numériques.

jeudi 20 mai 2010

Les designers Gauloises

Au cours des années, plusieurs artistes se sont succédés chez Gauloises. Le premier, qui a créé l’emblème de la marque, le fameux casque gaulois à ailettes, fut Maurice Giot. C’est en 1926 que le casque fait son apparition, mais en 1936 qu’un autre artiste, Jacno, le redessine. Autre artiste, toujours le même style qui colle à la peau des cigarettes les plus populaires de France, avec Max Ponty, affichiste réputé, qui a son tour travaillera pour la SEITA et imagine et dessine le logo Gauloises en 1928. D’autres artistes travailleront sur la marque, notamment Antoine Chassin, dans les années 2000, qui créera la mascotte de la marque : l’abeille Bzit. Décidemment, la marque  Gauloises a su faire preuve d’imagination pour renouveler son image à travers les années.

mardi 18 mai 2010

Concours d’art digital du Bourbonnais 2010

Organisé par le Club Compuart du Bourbonnais, le concours d’art digital du Bourbonnais 2010 est ouvert à tous. C’est l’occasion pour de jeunes artistes de présenter leur travail au public et à un jury de professionnels.  Toutes les disciplines sont représentées, allant du travail sur l’image, le son et la vidéo aux créations 3D, en passant par les installations interactives et la réalité augmentée. Seules les photographies numériques uniquement retouchées ne sont pas acceptées. Les prix seront décernés le 20 juin 2010 à 16 heures. Un tremplin pour certains artistes qui pourront voir leurs œuvres reprises par la presse quotidienne régionale et la presse spécialisée. Artistes digitaux, vous savez ce qu’il vous reste à faire… à vos ordinateurs !

http://www.compuart.fr/

lundi 17 mai 2010

[ars]numerica, un projet dédié à l’art numérique

Depuis le 1er janvier 2010, le monde de l’art numérique compte un nouveau projet, ambitieux s’il en est : [ars]numerica. Cette unité de création artistique dédiée aux nouvelles technologies mixe création et diffusion pour permettre de faire connaître l’art numérique tout en favorisant la création. Situé  Montbéliard, [ars]numerica bénéficie du rayonnement de Numerica, pôle multimédia de Franche-Comté. C’est au cœur de ce dernier qu’est implantée la scène numérique, espace regroupant tout l’équipement et les technologies nécessaires à la création numérique. Ainsi, images 3D, vidéos interactives, capteurs de mouvement permettent d’entrer dans une nouvelle dimension artistique. Les artistes peuvent ainsi laisser libre cours à leur imagination et explorer tout un nouveau monde de possibles qui s’offrent à eux par le biais des nouvelles technologies. La scène numérique possède également un système de gradins mobiles pour présenter ou tester des installations devant un public pouvant aller jusqu’à 80 personnes. C’est ce qu’on peut appeler un laboratoire de création artistique et numérique de pointe !

http://www.ars-numerica.net

vendredi 14 mai 2010

Qu’est-ce que l’art digital ? Une ébauche de réponse…

Qu’est-ce que l’art digital ? Question ardue. Une réponse simple serait « la création artistique grâce aux ordinateurs, c’est-à-dire sous forme binaire. En d’autres mots, une simple succession de 0 et de 1… Mais le fond va bien plus loin. Car si l’art digital peut effectivement être interprété par un ordinateur en tant que suite binaire, le processus de création est bien plus complexe.

Avant toute chose, il y a l’artiste. L’artiste qui utilise un medium plutôt qu’un autre pour laisser libre cours à sa créativité et exprimer ce que son imagination crée. En ce sens, l’ordinateur et les nouvelles technologies (logiciels, appareils numériques, scanners…) ne sont que des outils utilisés par l’artiste pour donner vie aux idées de l’artiste. Si celui-ci n’est pas inspiré, ce n’est pas l’ordinateur qui va créer à sa place. Pourtant, les outils numériques permettent de jouer avec les textures, les couleurs, les formes d’une façon qui n’aurait jamais été envisageable sans ces moyens. Les œuvres digitales sont le fruit d’un esprit créatif qui se serait approprié les outils modernes.

Si l’art assisté par ordinateur a débuté dans les années 70, ça ne fait que quelques années qu’il est reconnu par les musées et les spécialistes. On trouve désormais moult impressions numériques exposées, mais aussi de nombreuses installations interactives et multimédia. Car s’il est une chose que l’art digital a apporté à l’art, c’est bien la possibilité de mélanger les médias et de faire participer les personnes qui regardent l’œuvre, la leur faisant vivre comme une nouvelle expérience.

Parmi les musées et centres culturels exposant de l’art digital, on trouve la Fondation Cartier, le Centre Georges Pompidou ou encore le Palais de Tokyo à Paris.

mercredi 12 mai 2010

Pompidou déménage à Metz

Aujourd’hui, Pompidou s’offre une petite résidence secondaire à Metz. L’occasion d’inaugurer un bâtiment magnifique conçu par les architectes Shigeru Ban et Jean de Gastines qui accueillera des œuvres des 20ème et 21ème siècles, comme le fait le Centre Pompidou à Paris.

Ce n’est pas une coïncidence si la ville de Metz a été choisie pour héberger ce nouveau Centre Pompidou, tout simplement appelé Centre Pompidou-Metz. La ville est dans une politique d’ouverture à l’Europe et entend bien mettre la culture à l’honneur. Par ailleurs, son rayonnement en faisait un lieu idéal pour la première décentralisation dans l’histoire des musées de France. A partir de ce mercredi 12 mai, on verra donc des artistes comme Andy Warhol, Pablo Picasso ou Salvador Dali s’installer dans les murs de ce nouveau musée d’art moderne qui entend bien se faire un nom. Le Centre Pompidou de Metz accueillera de l’art moderne et contemporain, dans le même esprit que son grand frère : ouvrir l’art au plus grand nombre.

Sans aucun doute, l’ouverture du Centre Pompidou de Metz marque un tournant pour la ville comme pour le petit monde des musées français. Plus que jamais, il faudra compter avec les grandes expositions de province et les musées parisiens n’auront plus le monopole des grandes œuvres. Et puis, ça changera les parisiens de devoir prendre le train pour aller au musée ! D’ailleurs c’est le très parisien fils du célèbre peintre Pal Sarkozy qui doit inaugurer le Centre Pompidou de Metz.

lundi 10 mai 2010

Le Festival Art Rock

Le Festival Art Rock, ce sont 5 jours placés sous le thème de l’art et de la musique. Les artistes vont se succéder sur scène, avec des noms aussi prestigieux que Jacques Dutronc, Air ou Olivia Ruiz. Mais en parallèle à ces concerts, toute une organisation est mise en place autour de l’art. C’est au Pavillon d’Art Numérique du Musée de Saint-Brieux qu’on pourra apprécier les installations de Julio Lucio avec Sound Walk, Scott Snibbe avec Faling Girl ou Philip Worthington avec Shadow Monsters. On notera aussi la présence de Scénocosme. Dans le village, Numériart met en scène les spectateurs. Art Rock est l’occasion de s’en mettre plein les yeux et les oreilles tout en pouvant profiter de la plage entre deux.

http://www.artrock.org

vendredi 7 mai 2010

We love Sonique – Plastikman live à la Villette

Avant le festival Villette Sonique qui aura lieu du 31 mai au 6 juin, voua aurez droit à un avant-goût de la manifestation le samedi 8 mai avec la soirée We Love Sonique. Richie Hawtin reviens avec une nouvelle version de Plastikman, Plastikman live, qui va faire une tournée dans quelques lieux triés sur le volet. A l’instar de Plastikman, Plastikman live est un mélange des genres : concert visuel, il mixe les images et le son pour créer une ambiance unique, une performance hors normes, interactive et visuelle.
Petit avant goût du show : http://www.youtube.com/watch?v=e8-Tig0grRc

jeudi 6 mai 2010

Gauloises, le design de marque made in France

La marque Gauloises est l’une des plus prolifiques en matière de design. Dès les années 20, la marque s’est approprié un logo parlant qu’elle a ensuite pu décliner au fil du temps : le casque à ailettes. C’est en 1936 que Marcel Jacno redessine le fameux casque créé par Maurice Giot en 1925.
Mais Gauloises c’est une aventure qui se poursuit dans le temps, avec, régulièrement, des séries originales et colorées collant à l’actualité.



Nous vous proposons de découvrir l’évolution du design des Gauloises chaque jeudi sur ce blog.

mercredi 5 mai 2010

Le pixel art


Le pixel art est une forme d’art définie par la création graphique pixel par pixel, avec un nombre de couleurs limité. Basé sur la perspective isométrique – c’est-à-dire la représentation des trois dimensions avec la même importance - le pixel art offre une nouvelle façon d’appréhender le graphisme. Mais dans les faits, ça donne quoi, le pixel art ?
Plus que de longs discours, voyons quelques exemples :
 EBoy
 Edushi
ANPE - Plantevin


Le pixel art est une forme d’art faisant appel à un graphisme qui peut paraître simpliste au premier abord mais qui demande de solides notions d’infographie pour obtenir un résultat parlant du fait de l’utilisation de la perspective isométrique. De quoi s’amuser en créant des paysages à base de petits carrés colorés.

mardi 4 mai 2010

Le Roc-aux-sorciers : la façon la plus moderne de découvrir l’art préhistorique



Le petit village d’Angles-sur-l’Anglin accueille le Roc-aux-sorciers où il est possible de se plonger dans l’art pariétal. Une visite qui pourrait paraître un peu désuète – car qui n’a jamais vu Lascaux ? – mais qui surprend par son modernisme.

L’une des raisons pour lesquelles le Roc-aux-sorciers conserve tout son intérêt est qu’au-delà de la simple reconstitution historique, une installation virtuelle fait entrer les visiteurs au cœur de l’art pariétal. Une façon plutôt moderne d’aborder un sujet aussi ancien. Et le moyen d’attirer un public plus jeune. Immergés dans une œuvre d’art reconstituée, les visiteurs peuvent alors vivre une expérience complète, mêlant images et sons, qui leur fera découvrir l’art préhistorique comme ils ne l’ont jamais vu. Ils ne leur reste plus qu’à se laisser aller pour remonter le temps.

Installation moderne s’il en est, la reconstitution virtuelle du Roc-aux-sorciers constitue une nouvelle façon d’appréhender l’art. Hors de la visite classique et quelque peu rébarbative, cette installation met à profit la technologie multimédia pour recréer une période lointaine et inviter les visiteurs à un voyage inédit. 


http://www.roc-aux-sorciers.com/linstallation_virtuelle.php

lundi 3 mai 2010

Le cyberréalisme

Le cyber réalisme est un concept né de l’évolution des nouvelles technologies et de la possibilité de créer des images de synthèse mêlant réalité et virtuel. Passé maître dans l’art du cyber réalisme, Chayan Khoï a ouvert la porte à de nombreux artistes. Un art qui trouve écho dans les univers parallèles virtuels qui fleurissent sur la Toile.
Chayan Khoï

Chayan Khoï a débuté sa carrière en tant que photographe pour financer ses études d’architecture. A la recherche de la beauté, il parcourt le monde. De ses voyages, il rapporte des images qu’il utilisera pour créer une réalité secondaire : en les mixant, il crée des paysages étranges dans lesquels apparaissent des symboles universels. C’est le début du Cyberréalisme. Vidéaste, photographe, peintre, Chayan Khoï utilise tout à tour toutes les cordes de son arc pour créer un monde abstrait dont les représentations sont époustouflantes de réalisme.
Chayan Khoï

Dans la lignée du travail de Chayan Khoï, on retrouve l’expérience du club MyCube, un club multimédia hebdomadaire. Les adolescents ont dû représenter le monde du futur en prenant en compte les contraintes climatiques, culturelles, humaines et technologiques. Un exercice périlleux qui a donné lieu à des créations dans lesquelles les images sont couplées à une histoire sur la vision de l’évolution du monde qu’en ont les artistes en herbe.
MyCube

Si le cyberréalisme est majoritairement le fait d’artistes, ce courant ne peut être étudié sans parler des univers virtuels dans lesquels évoluent des milliers de personnes. C’est le cas de Second Life et de son univers parallèle dans lequel des doubles virtuels se retrouvent chaque jour pour se créer une seconde vie. Un monde dans lequel chacun peut se réinterpréter, se construire une nouvelle identité, mais également exprimer sa créativité sous la forme de créations personnelles : œuvres d’art, architecture, design, mode...
Chayan Khoï

Le cyberréalisme, s’il est une tendance artistique, n’en est pas moins un courant général à part entière. Représenter la réalité de façon détournée, créer de l’immatériel dans un monde numérique, anticiper le monde du futur… Ce sont autant de moyens de créer le lien entre réalité et virtuel.