mercredi 30 juin 2010

L’art peut-il se passer de règles ? Sujet de philosophie du bac S 2010

Cette année, les scientifiques ont pu disserter sur l’art. Leur sujet de philosophie s’est intéressé aux règles, indispensables ou pas, dans l’art. Réponse à l’adage bien connu « dans les règles de l’art », cela pose la question de la liberté dans la création. Une question d’autant plus d’actualité qu’avec les nouvelles technologies on voit apparaître nombre d’artistes autodidactes.

Durant des années, l’art a suivi des préceptes inculqués dans des écoles prestigieuses. La technique était indispensable pour s’adonner à un art, quel qu’il soit. En peinture comme en musique, en sculpture comme en théâtre, un certain schéma prédéterminait l’œuvre : on pouvait créer une œuvre originale, mais il fallait toutefois s’inscrire dans une logique généralement admise. En ce sens, certaines règles ne pouvaient être négligées et l’artiste était contraint de se plier à elles.

Cependant, si l’art a pu évoluer et montrer de nouvelles formes, c’est grâce à la distanciation prise par certains artistes par rapport à ces règles établies. Picasso a fait scandale en ne représentant pas le monde tel qu’il était, mais tel qu’il le voyait, déformé, transformé, bouleversé dans son ordre. Il a pourtant ouvert la porte à d’autres artistes, inspirés par ses créations, instaurant ainsi de nouvelles règles, ou plutôt modifiant celles déjà existantes, repoussant les limites imposées.

L’art digital fait figure de révolution dans ce domaine : tout un chacun pouvant créer en utilisant des logiciels ne nécessitant pas l’apprentissage de techniques classiques. Pourtant, peut-on, parce que l’artiste s’est affranchi de la technique, prétendre qu’il ne s’agit pas là d’art ? L’imaginaire artistique se pose alors comme prétexte à la création sans suivre des quelconques règles préétablies, ou au contraire en les contournant, révélant par là-même une nouvelle forme de création qui pourrait devenir à son tour une règle.

Dès lors, on peut envisager les règles de l’art comme une série de commandements auxquels il faut accepter de se plier ou non, afin de les faire évoluer et d’en modifier les limites. Si les règles ne sont pas indispensables, elles sont nécessaires pour permettre une évolution partant du schéma généralement admis pour s’en détourner et créer ses propres règles.

mardi 29 juin 2010

Les fonds d’écran artistiques


Chaque ordinateur a un fond d’écran. Plus ou moins original, plus ou moins coloré. Souvent, il fait partie des fonds d’écran proposés par l’ordinateur, photographies ou graphismes vendus en masse. Mais le fond d’écran a fait un bon en avant avec l’arrivée des artistes digitaux. Terrain de jeu privilégié de certains artistes, le fond d’écran se fait rare, recherché, travaillé.

Les deviant artists (cf. article sur le deviant art) l’ont bien compris et ont érigé le fond d’écran au rang de support artistique à part entière. L’écran d’ordinateur devient une toile où les pinceaux numériques font leur œuvre et où les artistes s’expriment librement. Proposées en téléchargement, ces œuvres profitent d’une large diffusion via Internet.

Dès lors, tout un chacun peut afficher une œuvre d’art sur son écran, voire plusieurs, selon ses envies. Si de nombreux fonds d’écran sont disponibles gratuitement, d’autres sont mis en vente, comme des œuvres matérielles. Il est même possible d’avoir un fond d’écran unique, comme un tableau qu’on serait le seul à avoir. De quoi transformer son ordinateur en véritable musée d’art digital.

Fonds d'écran pris sur le site Wall Fizz

lundi 28 juin 2010

Le design des boîtes de macarons Ladurée

Quand on parle macarons, un nom revient systématiquement : Ladurée. Mais si la maison garde une réputation sans tâche quant au goût de ses macarons aux goûts variés, elle se fait également remarquer avec des boîtes habillées par de grands stylistes et designers. Ainsi, on a pu découvrir au fil des saisons des boîtes signés Louboutin, Christian Lacroix, Sonia Rykiel, Anna Sui, Alexis Mabille, Marni, mais encore Swarovski et Disney.


Les éditions limitées font des boîtes de macarons Ladurée de véritables objets collector à savourer et à conserver. Et elles sont désormais recherchées par des collectionneurs qui n’hésitent pas à donner dans la gourmandise pour acquérir les précieux emballages. Ladurée, temple du macaron haut de gamme, s’associe donc à de grandes maisons de couture, symboles d’un luxe élégant qui fait rêver. A déguster sans modération !


vendredi 25 juin 2010

Le Lieu du design présente Noam Toran : Things Uncommon

Le titre de l’exposition laisse rêveur : Things Uncommon… Des objets différents, hors du commun, étranges…  L’artiste se base sur le cinéma pour créer des objets répondant à une nécessité psychologique, à des besoins individuels en réponse à ce que chacun voit et ressent. Ces objets peuvent paraître tout-à-fait indispensables ou parfaitement farfelus, tous gardent une cohérence avec le sujet. En parallèle sont présentés l’installation Desire Management, soit un film et une installation de trois prototypes, Object for Lonely Man, un film hommage à Godard, la série The MacGuffin Library, une bibliothèque in progress composée de MacGuffin, ces objets essentiels à des scenarii, et le dernier film de Noam Toran, If We Never Meet Again. Le moins qu’on puisse dire, c’est que le Lieu du Design a mis les bouchées doubles pour présenter une exposition consistante, riche, fournie, exprimant l’univers de Noam Toran au travers d’œuvres variées.

Exposition Things Uncommon
Le Lieu du Design
74, rue du faubourg Saint-Antoine
75012 Paris
Du 24 juin au 21 août 2010

jeudi 24 juin 2010

Gauloises blondes Liberté team

Dans les années 2000, Gauloises blondes se fait remarquer avec la Liberté team lors de grands prix moto. Les motos arborent le casque gaulois sur fond du célèbre bleu si caractéristique de la marque. De leur côté, les coureurs ont des combinaisons où Gauloises blondes tient la vedette. Mais ce qui accroche le plus le regard, ce sont les escadrons de jolies filles courtement vêtues qui accompagnent la team. Gauloises joue plus que jamais la carte de la Liberté en choisissant la moto, symbole d’évasion, et la carte de la séduction avec des hôtesses de choc.

mercredi 23 juin 2010

Sortie du pack Age de EvokeOne


Evoke est un collectif d’artistes créé en 2005 par Justin Bristow, Sean Graham et Ted Yavuzkurt. Au fil des mois, de nombreux artistes ont rejoint Evoke, apportant leur pierre à l’édifice d’une création multi-facettes. L’art digital, mais aussi la musique, le design et la photographie font partie des champs d’action d’Evoke. Régulièrement, le collectif expose ses travaux, ensemble d’œuvres élaborées conjointement autour d’un même thème. Après presque un an d’absence, Evoke revient avec le pack Age comprenant 57 images, 20 photos et 20 morceaux. Ce pack est un tour de force, un recueil de travaux exceptionnels démontrant le paradigme qui a transformé le collectif.


mardi 22 juin 2010

Focus sur un ouvrage dédié au cinéma

« Le cinéma critique. De l’argentique au numérique, voies et formes de l’objection visuelle » est un ouvrage réalisé sous la direction de Nicole Brenez et Bidhan Jacobs où sont traitées les problématiques  de création exacerbée par la technologie. L’art cinématographique a subi des mutations profondes qui ont transformé le rapport aux images. Les artistes modernes ont à leur disposition des centaines, des milliers d’images, de séquences, modifiables à volonté, transformables à souhait. De ces pratiques sont nées des œuvres hybrides, qui posent la question du rôle des technologies dans la pratique artistique, de leurs conséquences et de leurs implications. Un ouvrage pointu, complet, qui met en lumière l’évolution d’un art majeur grâce à des analyses d’artistes, de doctorants et d’enseignants.

Le cinéma critique. De l’argentique au numérique, voies et formes de l’objection visuelle
Histo.art
Publications de la Sorbonne

lundi 21 juin 2010

Le matte painting

Le matte painting est une technique utilisée au cinéma pour créer des décors où se mêlent décors créés pour les besoins du film et scènes filmées. A l’origine, l’artiste peignait une partie du décor sur une plaque en verre, en laissant des zones noires pour que puissent y être projetées les images. Désormais, c’est le numérique qui a pris le pas, même si la technique du verre n’a pas totalement disparu. Véritable branche des effets spéciaux, le matte painting demande une précision particulière : pour un rendu réaliste, les couleurs doivent correspondre à la réalité, afin que le fondu se fasse naturellement entre images réelles et décor. Une fois ces contraintes prises en compte, l’artiste peut laisser libre cours à son imagination, et tout devient possible. En partant de photographies qui retranscrivent les couleurs réelles, l’artiste pourra transformer cette réalité à volonté pour les besoins du scenario. Une forme d’art insoupçonnée par les spectateurs, et qui pourtant est bien présente.

vendredi 18 juin 2010

Seconde nature, un lieu de curiosités culturelles

Seconde Nature est un espace culturel situé à Aix-en-Provence. C’est un lieu de curiosités culturelles, pluridisciplinaire, dédié aux arts numériques, aux musiques électronique, un joyeux mélange d’images, de sons, de vidéos, accueillant les visiteurs pour un voyage artistique. Tout au long de l’année, Seconde Nature reçoit des expositions, des artistes, point de rencontre de la création et de la production. Dernièrement, c’est la quatrième édition du festival Seconde Nature qui, durant l’espace de dix jours, a fait l’actualité du lieu. Un programme éclectique, du 2 au 12 juin, avec des installations, des performances, des concerts…

http://www.secondenature.org

jeudi 17 juin 2010

L’art digital est-il une forme d’art ou la mutation d’un art dit « classique » ?

La question se pose, bien évidemment, avec l’avènement des technologies permettant de jouer avec les images et la vidéo. L’art digital est-il une forme d’art à part entière ou bien le medium numérique n’est-il qu’un nouveau support pour la continuité d’un art considéré comme plus « classique », voire parfois plus légitime ?
L’art numérique est né de la sensibilité d’artistes qui ont su détourner les moyens mis à leur portée pour créer, pour exprimer leurs idées. En ce sens, l’art digital n’est pas une forme d’art à part entière, mais simplement une nouvelle façon de travailler, de réaliser des œuvres avec des contraintes nouvelles, différentes, pas forcément plus simples à intégrer, mais à la portée de tous.
Le digital a cela de particulier qu’il s’adresse à tous et revêt toutes les configurations. C’est une nouvelle forme d’art dans le sens où les œuvres sont plus faciles d’accès et à large diffusion. La Toile devient galerie, sorte de musée vivant, en perpétuelle extension, et où les seules limites sont celles du temps que l’internaute peut passer devant son écran.
C’est peut-être dans cette optique que l’art digital est une forme d’art à part entière, se distinguant de ses précurseurs. Car si l’art digital invente de nouvelles utilisations, de nouvelles associations, s’il pêche dans l’art classique, dans l’art contemporain, dans le pop art où le collage est roi, où tout devient sujet artistique, il s’étend à tout et à tous à une vitesse sans précédent. Dès lors, chacun peut devenir artiste digital pour peu qu’il crée des images, des vidéos, des animations, des sons. On n’est plus peintre ou sculpteur, réalisateur ou musicien, on est artiste digital.

La frontière est ténue entre l’art « classique » et l’art digital. On ne sait si la différence tient au support, au medium, ou à la création en tant que telle. Ainsi, certains dénigrent encore l’art digital sous prétexte qu’il est un fourre-tout, tandis que d’autres y voient une infinité d’opportunité créatrices.

mercredi 16 juin 2010

Un grand concours d’art digital sur le design de marques françaises

Les années 2009, 2010, 2011,  marquent le centenaire de plusieurs marques françaises, dont Gauloises, PSP Peugeot, Bugatti, Sucrettes, L’Oréal et Banania. A cette occasion, MyARTYshow organise un grand concours destinés aux artistes de l’art digital. Que vous soyez graphiste, webdesigner, vidéaste, musicien, écrivain numérique, plongez-vous dans l’univers de marques françaises qui fêtent leurs 100 ans pour laisser votre créativité s’exprimer autour de ces univers aussi différents qu’inspirants. 

Le concours se déroulera en deux étapes : une présélection qui nous permettra de choisir les candidats, puis la phase créative pour les sélectionnés. La présélection se fera entre le 15 juin et le 15  août. Les œuvres devront nous parvenir avant le 15 octobre. Le jury se réunira et les prix seront attribués aux vainqueurs le 15 novembre.

Les gagnants du concours pourrons non seulement  bénéficier de prix mais pourrons aussi participer à une exposition dans une galerie parisienne et être exposé sur notre galerie virtuelle. «le règlement du concours sera disponible d’ici 15 aout » et vous sera envoyé.

Dans le cadre du concours vous aurez ainsi la possibilité de vous faire connaitre, nous publierons des articles vous concernant et nous vous permettrons ainsi de faire découvrir vos œuvres au plus grand nombre.
Pour participer, un seul impératif : vous inscrire gratuitement sur la plate-forme MyARTYshow (http://www.myartyshow.com/account/register.php) en tant que membre (NB : tous les artistes inscrits deviennent automatiquement des membres). Un groupe sera créé spécialement pour le concours et toutes les informations relatives au déroulement du concours y seront présentées. Pour la suite, rien de plus simple : à vous de nous proposer votre vision des six marques au travers d’œuvres originales.

Vous avez des idées ? Les grandes marques françaises vous inspirent ? Vous avez envie de travailler sur le design de ces marques célébrant leur 100ème anniversaire ? Le concours organisé par MyARTYshow est fait pour vous ! Rejoignez-nous vite sur www.myartyshow.com.

mardi 15 juin 2010

K-danse, la rencontre entre danse et art digital

Quel est le rapport entre la danse et les arts numériques ? A première vue, aucun. La première est une expression vivante, par le corps, représentation d’émotions et de sensations, tandis que les seconds font appel à la technologie, aux données logiques. La première est intuitive quand les seconds sont réfléchis. Pourtant, danse et arts numériques cohabitent dans des performances orchestrées par la compagnie K-danse. Le spectacle vivant se matérialise ou se virtualise, mettant en commun les caractéristiques propres aux mediums. Le corps rencontre les capteurs, la scène la vidéo. Une nouvelle forme d’expression se crée, oscillant entre rêve et réalité.

lundi 14 juin 2010

« 50 ans d’art numérique » à la Galerie G

Mercredi 16 juin se déroulera la seconde soirée « 50 ans d’art numérique » à la Galerie G. Concept de la soirée ? En plein cœur de l’exposition d’art numérique « Illuminations », seront projetées des séquences et vidéos rares témoignant de la nature de l’art numérique. Ces œuvres, sélectionnées par Bidhan Jacobs, enseignant-chercheur à l’université de Lyon 2, seront articulées autour de deux thèmes, « Coder l’espace » et « Programmer le temps » qui succèdent à « Concevoir l’univers » et « Synthétiser le vivant », thèmes de la première soirée, le mercredi 9 juin. « 50 ans d’art numérique », c’est l’occasion de revenir sur un demi-siècle de création numérique, des prémices de cet art aux nouvelles créations.

Galerie G
23 rue des Lilas
75019 Paris
Téléphone: 0142401510
Métro: Place des Fêtes

vendredi 11 juin 2010

Le festival Bains numériques à Enghien

Le festival d’art numérique d’Enghien-les-Bains présente sa cinquième édition du 12 au 19 juin. Cette année, le festival met la Corée à l’honneur mais valorise aussi les échanges notamment entre les artistes et le public par le biais d’ateliers au cœur du Village Numérique. Ce village sera ouvert les 17, 18 et 19 juin. Porte ouverte sur la création artistique numérique, le festival Bains Numériques est devenu un événement incontournable donnant rendez-vous à la création numérique quelle que soit sa forme. On y retrouve donc aussi bien des installations interactives que des concerts de musique électronique avec Laurent Garnier en ouverture et une carte blanche à Yuksek le 19 juin. Festival pluridisciplinaire, les Bains Numériques prendront place dans toute la ville d’Enghien-les-Bains pour le plus grand bonheur des petits et des grands.


jeudi 10 juin 2010

De l’importance du support pour l’art digital

L’art digital est, par essence, réalisé via les nouvelles technologies, et plus particulièrement grâce aux ordinateurs. Créé sur un écran, un tableau numérique profite de l’ensemble des techniques modernes et des effets proposés par les logiciels actuellement disponibles. Autre style, autre problématique, les œuvres multimédias mêlant image, musique, vidéo… Si une nouvelle dimension s’ouvre sur un art aux multiples facettes, qu’en est-il du support de ces œuvres digitales ?

Le support reste une problématique en soi. Une œuvre digitale dispense sa beauté et sa richesse de façon optimale lorsqu’elle est visualisée sur un écran, mais l’objet matériel reste un must en matière d’art. Peu de collectionneurs acceptent de payer le prix fort pour une œuvre dématérialisée, qu’ils ne pourront pas toucher, accrocher, exposer. L’écran rend l’œuvre impalpable, comme une chimère, un songe éphémère, qui disparaît dès lors qu’on éteint l'ordinateur.

L’art numérique multiplie alors les supports. On imprime, on projette, on grave les œuvres digitales pour pouvoir les toucher du doigt. Mais l’essence même de l’œuvre ne souffre-t-elle pas de tels procédés ? Le rendu des couleurs, malgré des impressions de grande qualité, ne correspond pas toujours exactement à ce que l’artiste a voulu exprimer, les couleurs s’affadissent, les teintes sont moins éclatantes. Dès lors, le prix d’une œuvre tient également de son support : une impression haute qualité, qui plus est en grand format, a un prix.

La question se résume donc à un choix posé entre l’écran et la toile. L’écran où les œuvres peuvent éclater de mille feux mais s’éteignent avec le courant, la toile qui persiste. On assiste à un duel en règle entre deux formes de supports, l’un virtuel, l’autre réel. Mais vouloir rendre l’art digital plus « classique » dans sa présentation et sa conservation, n’est-ce pas littéralement le priver de l’une de ses caractéristiques fondamentales ?

mercredi 9 juin 2010

Gauloises, le mythe du voyage

Les Gauloises sont depuis longtemps un symbole de liberté, d’évasion, de voyages. Surfant sur la vague de la découverte de terres plus ou moins lointaines, la marque au casque à ailettes s’est approprié l’image du globe-trotter passant d’un continent à l’autre. La série « Espaces de liberté » représente cette volonté de coller à une tendance forte : les Gauloises traversent les frontières pour se poser ici et là, valdinguant entre Copacabana et Sydney, s’expatriant à New York ou Tokyo, faisant halte à Londre ou Amsterdam. 


mardi 8 juin 2010

Digital Slaves, la rencontre entre art et technologie

Le collectif Digital Slaves est un OVNI dans le monde du numérique. A la fois artistes et ingénieurs, les membres de Digital Slaves réussissent à modéliser l’espace en y faisant entrer l’art. Il en résulte des créations événementielles, mais également une véritable scénographie imaginant les espaces urbains de demain. A travers leurs créations, les Digital Slaves – littéralement esclaves digitaux – importent rêve et poésie dans le monde d’aujourd’hui, comme en témoigne leurs créations design, la Swing Loveuse en tête. Les scénographies visuelles de Digital Slaves sont autant de créations dignes des contes fantastiques les plus extravagants, laissant une place importante à l’imagination et à l’illusion. S’il fallait définir les réalisations de Digital Slaves, on pourrait parler d’urbanisme artistique, de transformation de l’espace, d’imaginaire transposé à l’espace.

http://www.digital-slaves.com/

lundi 7 juin 2010

L’art numérique et l’argent : quel modèle économique pour le digital ?

L’art numérique n’en finit pas de s’étendre. Des artistes reconnus passés à l’outil digital aux peintres du dimanche qui bidouillent grâce à une tablette graphique ou simplement avec des logiciels de retouche d’image, la création numérique se développe de façon exponentielle. De là surgit une nouvelle interrogation : comment monétiser les œuvre digitales ? Comment valoriser la création numérique ?

Généralement, c’est l’offre qui détermine le prix : plus une chose est rare, plus elle est chère. Mais le numérique permet une prolifération quasiment inextinguible de la création. Tout ne se vaut pas, certaines œuvres ne peuvent d’ailleurs pas se prévaloir d’une telle appellation mais qu’en est-il de ces œuvres qui font la différence, celles qui apparaissent comme la justification de la naissance d’une nouvelle forme d’art ?

Ces œuvres subissent le contrecoup d’un monde virtuel où tout est gratuit, libre d’accès, échangeable à l’infini, transférable à volonté. Les œuvres numériques subissent le risque d’une copie démultipliée identique à l’originale, la faisant passer du statut d’œuvre unique à celui de création à large diffusion. Il faut donc envisager un système de protection des œuvres numériques, un système de traçage, un dispositif anti copie, une authentification des œuvres. Autant de contraintes qui nécessitent un certain investissement de la part des artistes comme des collectionneurs.

Et que faire des ces sites, ces animations, ces images qui sont aujourd’hui valorisées, monnayées, grâce notamment à de la pub ? Quel sera leur avenir lorsque les auteurs auront disparu ? Imaginons un blog à succès, attirant chaque jour un cheptel de lecteurs assidus venus savourer les écrits de son auteur. Si ce dernier a opté pour de la publicité et que son blog lui rapporte de l’argent, alors ses écrits ont une valeur. Mais que se passera-t-il après sa mort ? Y aura-t-il une loi quant à la succession  de ces œuvres numériques, textes, images, vidéos ou sites ?

Le développement phénoménal de l’art digital soulève des problématiques nouvelles dont la nécessité de définir un statut pour les artistes et leurs œuvres. C’est tout un système économique qui demande à être créé autour de cette forme d’art qui repousse les limites de l’art tel que nous l’avons connu jusqu’à aujourd’hui.

vendredi 4 juin 2010

L’exposition Dreamlands à Pompidou

Voilà une exposition qui pourrait inspirer de nombreux artistes ! Dreamlands retrace l’histoire de ces constructions réalisées pour des expositions universelles, des foires ou des parcs d’attraction et montre comment elles ont inspiré l’architecture actuelle, la conception de la ville et de ses usages. Ce sont plus de 300 œuvres qui sont présentées à Pompidou, des œuvres modernes ou contemporaines, des photographies, des documents d’archives et des vidéos. Autant d’occasions de se laisser aller à rêver la ville de demain, à imaginer le paysage urbain du futur. L’exposition Dreamlands est une invitation au voyage temporel, un questionnement sur l’influence de ces constructions magistrales (pensons à l’exposition universelle de Shanghai qui se déroule en ce moment-même dans un cadre aussi grandiose qu’impressionnant) sur l’architecture au fil des âges. De quoi donner des idées aux artistes de tous bords !


jeudi 3 juin 2010

Toute création digitale mérite-t-elle d’être nommée œuvre digitale ?

Grande question que celle qui s’attache à la légitimité des œuvres digitales. En effet, si l’art digital est une forme d’art apparue dès les années 80 grâce aux nouvelles technologies, il s’est vite développé et aujourd’hui tout le monde (ou presque) peut jouer à retoucher des images ou à en créer de nouvelles. Nul besoin de savoir dessiner, le crayon a disparu et avec lui la notion d’apprentissage.

Alors que de nombreux artistes digitaux possèdent, sinon une réelle formation, tout du moins une culture artistiques qui leur permet de créer en suivant quelques principes simples de l’art, de s’approprier les outils informatiques pour détourner les techniques classiques (aquarelle, fondus, effets de matières…), beaucoup de « bidouilleurs du dimanche » s’amusent sur un coup de Photoshop à retoucher des photos, voire à modifier des œuvres en se targuant de « faire de l’art ».

Où peut-on poser les limites de l’art digital ? Est-il destiné à se développer à l’infini, comme une spirale englobant tout et n’importe quoi sur son passage, ou bien peut-on créer une hiérarchie et un « niveau de référence » ? Le scribouilleur numérique mérite-t-il l’appellation d’artiste autant que celui qui pense ses œuvres, les mûrit, les peaufine ? La question se pose bel et bien, d’autant plus que l’art digital se répand à vitesse grand V sur la toile, mais aussi dans des galeries et même au musée. 

mercredi 2 juin 2010

Lancement du storybook Gauloises 100 ans de design

La marque Gauloises fête ses 100 ans en 2010. 100 ans de marque, 100 ans de design, 100 ans de design de marque. Du passage des Hongroises aux Gauloises au lancement des différentes gammes (Gauloises blondes, Gauloises brunes, Caporal, Maryland…), de l’apparition du casque à ailettes à la découverte de la mascotte Bzit, de la série Blue Way à la série « Espaces de liberté », Gauloises a su jouer sur son image et de son image.

Pour célébrer le centenaire de la marque, MyARTYshow a créé un storybook retraçant l’histoire de la marque durant un siècle. Un siècle riche en création, en créativité, en imagination, en couleurs, en événements. Un siècle marqué par une guerre dont les Gauloises ont été solidaires, par la multiplication des voyages qui ont inspiré des paquets originaux et colorés, par la libération des mœurs qui a permis l’élaboration de paquets à la fois provocateurs et décalés.

Découvrir le storybook Gauloises, c’est plonger dans l’univers d’une marque prolifique en matière de design, riche de contrastes, d’images et de thèmes piochés çà et là dans l’actualité, débordante de dynamisme, représentative de plusieurs générations auxquelles elle s’est simultanément adressée.
Gauloises, 100 ans de design à explorer dès aujourd’hui !

mardi 1 juin 2010

Le Deviant Art

Le Deviant Art est une forme d’art née à la fin du 20ème siècle. Sans être un style particulier, le cette forme d’art se caractérise par un courant créatif issu en ligne directe du pop art et de la Factory d’Andy Warhol, utilisant le détournement, la re-création et une certaine forme de recyclage de l’art en général. Vecteur essentiel de l’art déviant, l’outil informatique permet justement de partir d’œuvres existantes pour en créer de nouvelles, même si le Deviant Art revêt des formes aussi diverses que la littérature, le dessin, les tags, ou encore la  vidéo. Présenté sous différentes formes, l’art déviant s’exprime notamment par le biais de fonds d’écran qui s’imposent comme des œuvres à part entière. Support du Deviant Art, le site www.deviantart.com, lancé le 7 août 2000, rassemble une forte communauté qui y publie ses œuvres et peut se tenir informée par le biais de groupes divers. Le site est une source inépuisable d’œuvres de toutes catégories et de niveaux variés.