vendredi 30 juillet 2010

Exposition « Feux de camp » de Bruno Serralongue

Bruno Serralongue ne prend pas ses images à la légère, mais selon une méthodologie bien rôdée. Il s’intéresse aux événements qui secouent notre planète, réceptionne les informations à la manière de l’AFP, les trie et se laisse porter vers les destinations où l’actualité retient son attention. Il en résulte des clichés pris un peu partout, selon l’atmosphère du moment. Ce qui l’attire, ce ne sont pas les événements en tant que tels, mais ce qui se passe en périphérie. Et c’est tout l’intérêt de cette exposition qui retrace son travail au travers d’une centaine de clichés.

Bruno Serralongue, Feux de camp
Jusqu’au 5 septembre 2010
Jeu de Paume
Paris

jeudi 29 juillet 2010

Bill Viola, pionnier de l’art vidéo

Né en 1951 à New York, Bill Viola est un pionnier de l’art vidéo. Mondialement reconnu pour ses installations monumentales, il s’intéresse à la vidéo en tant que signal électronique, passionné par la musique et le son, et entend bien travailler ce médium  comme il travaillerait le son. 1973 est, de son propre aveu, l’année où il a pris le plus d’images, enthousiasmé par le potentiel de la vidéo. En 1975, il propose une installation particulière, « Free Global Distribution », qui consiste à apparaître dans le plus grand nombre de photographies prises par des touristes à Florence. « The Greeting », créé en 1995, est la première œuvre vidéo acquise par le Metropolitan Museum de New York. Grâce à un écran à cristaux liquides, il donne vie aux personnages d’un tableau dont les mouvements sont présentés au ralenti. Exposé partout dans le monde, Bill Viola le sillonne en gardant en tête la phrase de McLuhan : « le médium, c’est le message », travaillant sans cesse sur le vidéo en tant que sujet principal de ses œuvres.



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mercredi 28 juillet 2010

Les paquets de Gauloises durant la guerre

Avec la guerre, de nouveaux paquets de Gauloises sont apparus, avec des slogans divers. Parmi eux : « Les produits de la terre sont aussi indispensables au soldat que les armes et les munitions, soignons donc la terre », « Attention, l’ennemi est toujours à l’écoute » ou « En temps de guerre, le gaspillage est un crime ».


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mardi 27 juillet 2010

Le collectif Gigacircus : à la croisée des mondes réel et virtuel

Le collectif Gigacircus rassemble de nombreux artistes aux talents aussi variés que complémentaires : concepteurs son, vidéo, photo ou infographie, scénographes, informaticiens, designers d’interfaces multimédia, sculpteurs, webmasters, musiciens... Tous collaborent à des projets d’installations, de performances, d’expositions qui mêlent art numérique et créations contemporaines. Mais ce qui frappe en découvrant l’étendue du domaine de création de Gigacircus, c’est le voyage auquel les artistes invitent les spectateurs, comme avec « Que la route soit blanche comme ce lait » de Tsagaan Yavaraï, qui nous fait découvrir la Mongolie, ou AmeXica sKin qui nous entraîne à la frontière des Etats-Unis et du Mexique.


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lundi 26 juillet 2010

Le web design, une forme d’art à part entière

Si le web design est trop souvent réduit à la simple création graphique alors qu’il comporte des caractéristiques essentielles d’accessibilité, d’ergonomie et de navigation, il fait appel au sens artistique des web designers. En effet, l’attrait d’un site réside dans son interface graphique qui doit donner envie aux visiteurs d’entrer dans le site et de parcourir ses pages.

Au même titre que la peinture ou la sculpture, le web design obéit à des contraintes techniques qui nécessitent un apprentissage particulier. Comme le peintre manie le pinceau, le web designer manie la tablette graphique et les feuilles de style. A la frontière du développement et de la  création graphique, la conception de sites Internet s’impose comme une pratique artistique à part entière qui demande certes un sens créatif aigu mais aussi une ouverture sur le travail de développement inhérent à la conception du site. Le web designer jongle avec les pages fixes et les animations pour valoriser l’espace qui lui est alloué. Et on voit fleurir sur la Toile de nombreux sites qui tiennent du tableau virtuel en mouvement, faisant entrer le visiteur dans un l’univers du web designer. 

Le travail du web designer est donc complexe puisqu’il doit à la fois s’adapter aux contraintes de navigation et élaborer un graphisme attractif. Et le web design s’élève au rang d’art par le biais de créateurs à l’imagination débordante, qui n’a d’équivalent que leurs connaissances techniques. Un art moderne, dynamique, en constante évolution. 

vendredi 23 juillet 2010

Rencontres internationales de la photographie d’Arles

Arles accueille cette année encore les Rencontres internationales de la photographie. Organisée autour de six promenades, cette édition est prometteuse. Vous pourrez tout à tour suivre la promenade argentine, la promenade rock, l’argentique, celle des amis de la Fondation LUMA, une promenade des passages de témoins ou encore une promenade derrière les murs des prisons. Des images variées, touchantes, vibrantes, tout autant que réalistes, dures, percutantes.


Les rencontres d’Arles
Jusqu’au 19 septembre
10, rond-point des Arènes
13200 Arles

jeudi 22 juillet 2010

Les jeux vidéo sont-ils de l’art ?

Alors que l’exposition MuseoGames bat son plein au Musée du CNAM, ils prennent de plus en plus d’importance dans notre vie. Multiplication des consoles, jeux à foison, produits dérivés à tire-larigot… Les jeux vidéo sont une espace de création à part entière ? Mais sont-ils pour autant une forme d’art ?

Evidemment, la conception d’un jeu vidéo passe par une phase créative intense : concevoir les personnages, les décors, créer le mouvement, donner du dynamisme aux actions… Les différents corps de métiers sont variés, du graphiste au musicien en passant par l’animateur 3D. Ils doivent imaginer l’univers d’un Final Fantasy, aux graphismes époustouflants. Des jeux qu’on aime autant pour leur aspect graphique que pour leur intrigue.

Pour autant, certains n’y voient pas une forme d’art, mais plutôt une manne commerciale. Soit, cependant, l’art est monétisé, ce n’est pas nouveau. Si des toiles uniques se vendent plusieurs milliers d’euros, en quoi des jeux qui en rapportent autant grâce à des milliers d’exemplaires vendus ne rendraient-ils pas à leurs créateurs leurs lettres de noblesse ? Si certains jeux ont un but purement commercial, d’autres prétendent apporter une part de rêve aux joueurs. Derrière chaque personnage, il y a une recherche, une démarche créative intentionnelle, derrière chaque décor un imaginaire exacerbé.

Pour ces raisons, les jeux vidéo sont une porte vers le monde pour des artistes qui n’ont pas toujours la reconnaissance qu’ils méritent. Alors oui ! le jeu vidéo peut être consacré comme forme d’art à part entière : regardez les paysages d’un Shadows of the Colosseus et vous comprendrez.

mercredi 21 juillet 2010

Bzit, la mascotte des Gauloises

C’est en 2001 qu’apparaît Bzit, la mascotte des Gauloises. Petite abeille aux couleurs de la marque de cigarettes la plus populaire, Bzit confirme la volonté de créer tout un univers autour de l’image des Gauloises. Créée par Antoine Chassin, Bzit se retrouvera mise en situation dans des visuels à l’humour décalé. On la retrouvera ainsi aux prises avec un ange de sapin de Noël avec le tire « Safe sex », dans une boule à neige pour « Soirée mousse » ou encore utilisant un préservatif en guise de sac de couchage.


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mardi 20 juillet 2010

La stop-motion ou animation en volume

Qui ne se souvient pas de ces petits livres qui s’animaient lorsqu’on les feuilletait à grande vitesse, tels des dessins animés sur lesquels on exerçait le contrôle ? La stop-motion est née de la même technique du dessin animé : il s’agit d’une animation image par image. Les scènes comportent des objets inanimés qui sont déplacés entre chaque prise. Mises bout à bout, les images donnent une impression de mouvement. Il en résulte une animation qui manque de fluidité, avec un rendu saccadé, mais qui évite les effets de flou lors des mouvements rapides. Si l’animation 3D a tendance a prendre le pas sur la stop-motion, cette technique reste utilisée par de nombreux réalisateurs, dont Tm Burton qui a mélangé les deux techniques dans ses « Noces funèbres ».

lundi 19 juillet 2010

Les nocturnes du Parcours des fées

Depuis quatre ans, le Parcours des fées investit des coins de nature pour y exposer l’art contemporain au public en le surprenant par des lieux insolites. L’édition 2010 comporte également des nocturnes, temps forts durant lesquels des installations interactives seront à la croisée du monde virtuel et du monde végétal. Les visiteurs sont invités à partager des moments uniques sous les étoiles.



vendredi 16 juillet 2010

MuseoGames, retour vers le futur

Les jeux vidéo, ça vous parle un peu, beaucoup, passionnément ? Quel que soit votre niveau, que vous soyez fan de la première heure ou victime involontaire de la prolifération de consoles diverses et variés, gamer fou ou hermétique à cet univers pixellisé, l’exposition MuseoGames du Musée du CNAM (Conservatoire National des Arts et Métiers) est à ne pas manquer. L’histoire, récente, des jeux vidéo y est mise en scène par périodes. Des périodes représentées par des jeux mythiques et des consoles qui, à elles seules, représentent toute une époque. Petits et grands vont pouvoir partager un pan d’histoire grâce à des jeux à découvrir et redécouvrir. Un pur moment de bonheur pour gamers !


MusoGames
Jusqu’au 7 novembre 2010
Musée du CNAM
60, rue Réaumur
75003 Paris

jeudi 15 juillet 2010

Numérique : quand la photographie se modernise, où finit la réalité, où commence le virtuel ?

Avant, les photos étaient en noir et blanc. Puis il y a eu la couleur. Et maintenant le numérique… C’est tout un art qui s’en est trouvé modifié. Que ce soit dans la prise de vue ou dans les retouches apportées aux clichés.

Avec le numérique, c’est toute une façon de prendre les photos qui a été transformée : on se concentre moins, on n’a plus peur de gâcher de la pellicule car les cartes mémoire permettent de shooter en rafale et d’effacer les mauvais clichés dans la foulée. On gagne aussi en spontanéité : on prend des photos sur le vif, plus volontiers, et on n’est pas à l’abri du cliché qui fera la différence. Le numérique est un outil fabuleux où, dès la prise de vue, on peut jouer avec des effets plus ou moins spéciaux.

Au-delà de la prise de vue modifiée par l’arrivée du numérique, avec les nouvelles technologies, à grand renfort de logiciels de retouche d’images, on peut transformer les photos à l’infini, pour s’éloigner toujours un peu plus de la réalité. Au départ, il s’agissait de simples retouches. Un peu plus de contraste, un peu moins de lumière, une meilleure gestion des couleurs… Et puis la retouche a servi à effacer les petits et les gros défauts, à remodeler les silhouettes, à faire des montages, à insérer un peu de virtuel dans le réel et vice-versa.

La grande question est donc la suivante : où s’arrête la réalité, où commence le virtuel ? Car si les mises en scène travestissent la réalité depuis longtemps, les logiciels de retouche permettent toutes les variations. A l’instar de certains films où des acteurs en chair et en os évoluent dans des univers fabriqués de toutes pièces par ordinateur, la photographie permet aujourd’hui de trafiquer la réalité à volonté.

Artistique ou amateur, la photographie a vécu un tournant marquant avec l’arrivée du numérique. Si le modèle et le décor de départ sont bien réels, les opportunités de transformer cette réalité sont nombreuses et de plus en plus faciles d’accès. Et la frontière entre réel et virtuel s’amincit en proportion. 

lundi 12 juillet 2010

La campagne J&B Just British

Cet été, J&B frappe un grand coup avec une campagne publicitaire revendiquant son origine britannique. Accompagnées du slogan « Just British », trois images mettent en scène une bouteille de J&B devant un horseguard, l’Union Jack ou à encore une cabine téléphonique. Trois symboles pour trois affiches, tout un concentré d’esprit britannique.



vendredi 9 juillet 2010

L’exposition Gosse de peintre Beat Takeshi Kitano

“Avec cette exposition, j’ai sans doute voulu donner une autre définition au mot « art », qui soit moins conventionnelle, moins snob, plus décontractée et accessible à tous.” Beat Takeshi Kitano. Ainsi l’artiste explique-t-il son intention avec l’exposition qui lui est consacrée à la Fondation Cartier jusqu’au 12 septembre 2010. Une exposition placée sous le signe du jeu et de l’enfance, avec une visite agrémentée de surprises. C’est la première fois que Takeshi Kitano, connu sous le nom de Beat Takeshi, s’expose. Et c’est un joyeux fouillis qui attend les visiteurs enjoints à passer de stand en stand – car l’exposition est conçue comme une fête foraine – pour découvrir le monde imaginaire, coloré et décalé d’un artiste qui s’essaie à tous les arts. On y trouvera donc de la peinture, mais aussi des vidéos, des installations et des objets curieux rassemblés par cet iconoclaste.

Gosse de peintre Beat Takeshi Kitano
Jusqu’au 12 septembre 2010
Fondation Cartier
261, boulevard Raspail
75014 Paris

jeudi 8 juillet 2010

Gauloises, le symbole du casque à ailettes

C’est à Maurice Giot que l’on doit le célèbre casque à ailettes Gauloises, apparu en 1926. Mais c’est en 1936 que Jacno le modifiera pour en faire le symbole de la marque, qui sera repris dans tous les graphismes Gauloises durant des années. Ce casque traversera les décennies pour décorer les paquets de la célèbre marque de cigarettes française. Aujourd’hui encore, le casque à ailettes orne les paquets de Gauloises et est invariablement associé à la marque, partout dans le monde.


mardi 6 juillet 2010

Gabriel Rocha, un motion designer au pays de la samba

Gabriel Rocha  est un talentueux jeune motion designer basé à Rio de Janeiro. Son travail reflète un univers à la fois sombre et coloré, plein de contrastes et de mouvement. Si les créations de Gabriel Rocha s’orientent dans deux directions différentes – l’une ajoutant des couleurs vives à des éléments réels, l’autre tenant plus des effets spéciaux – elles surprennent par leur fraîcheur et leur réalisme. Pas étonnant de que grandes marques fassent appel à lui.



lundi 5 juillet 2010

Quand l’art investit le packaging

L’art, qu’on le connaisse bien ou qu’on ne le croise que par hasard, fait partie de la culture populaire et il attire l’œil, quel que soit le niveau de culture artistique de ceux qui le regardent. Historiquement, il existe une relation étroite entre les artistes et le design des emballages. Une relation qui s’intensifie aujourd’hui.


Les origines de l’emballage
Dans la première moitié du vingtième siècle, ce sont des artistes qui illustrent les emballages des produits de grande consommation. C’est une première étape vers l’incursion de l’art dans le marketing, même si le mot n’existe pas encore à l’époque. Puis les agences de publicités et de marketing font leur entrée et c’est à elles que revient la lourde tâche de créer l’image des produits. Mais loin de délaisser les artistes, elles font appel à eux pour réaliser les visuels des emballages. La machine est bel et bien lancée et l’art fait désormais partie du quotidien, que ce soit en s’en inspirant ou en reproduisant des œuvres existantes, comme avec La laitière, directement inspirée de Vermeer.


Une relation à double-sens
Si le packaging emprunte à l’art, l’art inspire sans nul doute les artistes. Andy Warhol ait figure de référence pour son travail avec les boîtes de soupe Campbell’s qui ont fait le tour du monde. Dorénavant, les artistes posent leur patte sur les packagings et créent des décors inédits. C’est le cas notamment des bouteilles d’alcool qui rivalisent de couleurs et de motifs. On note les créations des bouteilles de Champagne Taittinger ou de celles de Suze. Malibu et Absolut ont également fait appel à des artistes pour habiller ses bouteilles, et Campari célèbre ses 150 en 2010 avec des bouteilles en édition limitée.




Plus que jamais, la relation entre les artistes et le packaging fait des merveilles et invite l’art dans la vie des consommateurs. Œuvres connues ou créations spécifiques permettent de s’initier aux arts graphiques. Une façon comme une autre de se cultiver !


vendredi 2 juillet 2010

L’exposition Nouveaux monstres

Monstres d’hier et d’aujourd’hui, figures de contes de fées ou monstres modernes, seize artistes ont été interrogés sur le sujet et proposent leur vision des monstres dans notre société. Œuvres interactives, installations, les artistes jouent avec les nouvelles technologies pour proposer croiser les arts plastiques et numériques. C’est un voyage dans un univers à la fois connu et fantasmagorique, peuplé de créatures virtuelles entre cauchemars enfantins et une réalité angoissante. Cette exposition interroge sur les dérives de la science, domaine propice aux craintes les plus réalistes, en opposition à des figures plus improbables.


Exposition Nouveaux monstres
Le Life, Saint-Nazaire
Du 18 juin au 15 août 2010 

jeudi 1 juillet 2010

Gauloises, les affiches publicitaires Caporal

Les affiches publicitaires Caporal éditées par Malissen Hardy Marzour associés pour le magazine Paris Match en 1977 ont eu un écho internationale avec des slogans comme « Elle fait défaillir les playboys », « Elle fait chavirer les stars », « Elle fait sourciller les britanniques ». Pour faire suite aux affiches éditées par Malissen Hardy Marzour Associés en 1977, les affiches publicitaires de Jacno en 1978 mettent en avant un esprit de liberté et un certain humour. Elles seront éditées par Grand Public et Paris Match, avec toujours le bleu Gauloises comme couleur dominante.