vendredi 21 mai 2010

L’art numérique au cinéma, l’exemple d’Avatar

Depuis quelques années déjà, le numérique fait salle comble dans les cinémas de l’Hexagone et du monde entier. Expérience initiée aux Etats-Unis, le cinéma en numérique a réussi à se frayer un chemin dans les salles malgré le coût de l’installation. L’industrie du cinéma, pour utiliser les capacités du numérique, a dû s’adapter et l’avènement de la 3D a relancé la machine créatrice.

C’est avec le film Avatar, le plus cher de l’histoire du cinéma, que l’envergure du numérique a été dévoilée. Si de nombreux films avaient déjà balisé le chemin, avec des couleurs et une netteté d’image encore inégalées, Avatar opère une rupture. Le film, réalisé en 3D, bénéficie de toutes les avancées techniques en matière de cinéma. Les décors, les personnages, tout est numérique, et pourtant le film est d’un réalisme époustouflant.

C’est à ce titre qu’on peut parler d’art numérique, dans le sens où l’imaginaire artistique prend le pas sur les contraintes habituelles du cinéma. A y regarder de plus près, les images d’Avatar tiennent plus de la création artistique que d’un jeu d’effets spéciaux. Si ces derniers sont présents tout au long du film, ils s’effacent devant la beauté des images. Prises une à une, ces images pourraient presque être des tableaux numériques à part entière, emplies d’un lyrisme onirique sans précédent.

Avec Avatar, le cinéma se rapproche plus que jamais d’une autre forme d’art : la peinture. L’éclat des images, la richesse des couleurs et la magie des décors en font un film visuellement édifiant. Grâce à cette réussite, la création graphique s’imposera sans nul doute comme l’un des enjeux majeurs du cinéma de demain. Il y a donc fort à parier que l’avenir nous réserve de belles surprises en matière d’images numériques.

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